Selon les études les plus récentes, 1 % de la population mondiale est atteint de l’autisme ou troubles du spectre de l’autisme. Ce taux devient alarmant, car il n’a cessé d’augmenter durant ces 5 dernières années. Toutefois, avoir un enfant autiste à la maison n’est pas la fin du monde parce qu’il est possible de bien le gérer. En général, les premiers signes sont détectés avant l’âge de 3 ans.
Quels sont les signes de l’autisme chez un enfant ?
Tous les parents doivent connaître les différents signes de l’autisme et les détecter le plus tôt possible pour activer la prise en charge et pour améliorer le développement de l’enfant. Certes, les manifestations des signes peuvent varier d’un enfant à un autre. Mais, toutes les anormalités liées aux faits et gestes des enfants doivent alerter leurs parents.
Les principaux signes sont :
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- Les troubles de la communication : aucun babillage ou voix communicative avant les 12 mois, aucun mot avant les 18 mois, aucune phrase composée de 2 mots de manière spontanée avant les 24 mois, perte soudaine des capacités du langage, langage embrouillé, répétitions incessantes des phrases.
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- Les troubles comportemental et psychologique : absence ou peu de sourire, aucune réaction ni réponse suite à l’appellation de son prénom, comportement ou réaction brutale, incompréhension des émotions des autres et de l’expression de leurs visages, manque de maîtrise des gestes et regards, crises d’angoisse ; hyper ou hypo-sensibilité sensorielle (à la lumière, au contact physique, aux odeurs).
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- Les troubles des relations sociales : désocialisation brutale, fermé aux autres.
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- Les problèmes de santé : troubles du sommeil, anxiété, dépression, troubles de l’apprentissage et de l’attention, crises d’épilepsie, retard du développement mental.
Comment confirmer l’autisme chez un enfant ?
Pour confirmer qu’un enfant est autiste, il faut consulter des professionnels de la santé spécialisés dans la matière, qui effectueront un dépistage. Ils sont également les mieux placés pour procéder à la prise en charge et pour déterminer l’approche thérapeutique adaptée à l’enfant.
Comment vivre avec l’autisme de son enfant ?
Outre de répondre à ses besoins spécifiques, le plus important est de lui donner un maximum d’affection. Pour chaque enfant autiste, il faut établir un projet individualisé à long terme, qui doit être partagé par les parents, les autres membres de la famille, et les professionnels de santé de différents secteurs.
Quelles sont les différentes thérapies adaptées à un enfant autiste?
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- Les thérapies du langage et de la communication qui sont composées de 3 éléments :
-le langage gestuel qui est une approche inspirée de celle des malentendants
-les systèmes symboliques à travers des images et des pictogrammes
-la communication facilitée qui favorise l’expression volontaire et autonome.
- Les thérapies du langage et de la communication qui sont composées de 3 éléments :
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- Les thérapies comportementales intensives qui tendent à réduire les comportements indésirables de l’enfant.
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- Les thérapies psychomotrices qui développent ses interactions.
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- Les thérapies du ferme maintien qui facilitent le contact physique avec les proches.
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- Les thérapies d’échange et de développement qui consistent à faire des échanges individuels systématisés.
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- Les psychothérapies qui visent à modifier le fonctionnement psychologique du sujet, à alléger la souffrance psychologique qu’il éprouve.
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- Les traitements pharmacologiques qui sont prescrits en fonction de ses problèmes de santé.
Est-il possible de guérir l’autisme ?
Jusqu’à maintenant, l’autisme ne se guérit pas. Toutefois, on peut l’éviter (naissance prématurée, prise de certains médicaments antiépileptiques par la mère durant la grossesse, origine anténatale du développement des neurones, altération de plusieurs gênes, ou antécédents familiaux).
Grâce à l’évolution de la science, il est actuellement possible de réduire les risques de l’autisme et de le détecter le plus tôt possible, même chez un fœtus, à travers un dépistage sanguin.
Si les résultats s’avèrent positifs, d’une part, les médecins peuvent proposer un avortement sélectif, pour les futurs parents qui craignent d’élever un enfant autiste. D’autre part, s’ils sont prêts à accueillir un enfant aux besoins spécifiques, les médecins peuvent prescrire des traitements prénatals, qui allègent ou suppriment l’autisme chez le bébé.
Certains chercheurs proposent la prise d’une dose suffisante d’acide folique par la femme enceinte.
D’autres chercheurs estiment qu’un traitement anténatal est possible, à travers l’administration d’un diurétique ou d’un ocytocine dans les neurones de l’enfant potentiellement autiste. En effet, ce traitement précoce vise à réduire les taux élevés de chlore dans ses neurones.