Les troubles cognitifs chez les personnes âgées deviennent une préoccupation et un défi majeurs pour notre société. Avec le vieillissement de la population, il est de plus en plus nécessaire de comprendre et de traiter ces troubles, mais des considérations éthiques entrent également en jeu. La déficience cognitive est un état pathologique dans lequel la capacité du cerveau à traiter l’information, à apprendre et à se souvenir est altérée. Est-il possible de la traiter ?
Les types de troubles cognitifs
La maladie d’Alzheimer (MA) est l’un des types de démence les plus courants chez les personnes âgées de 65 ans ou plus. On estime que 5 % des personnes de plus de 65 ans sont atteintes de la MA. Ce pourcentage atteint 50 % à l’âge de 85 ans. La maladie détruit les neurones et les tissus cérébraux connexes, ce qui entraîne des pertes de mémoire, des changements de personnalité et des troubles du raisonnement. À un certain stade du déclin cognitif, les personnes atteintes de la MA perdent la capacité d’effectuer des tâches complexes, comme faire les courses ou préparer les repas. Elles deviennent alors dépendantes des autres pour leurs besoins quotidiens.
La démence vasculaire (DV) survient lorsque le flux sanguin vers certaines parties du cerveau est réduit en raison de l’obstruction de petits vaisseaux sanguins partant du cœur. Elle est souvent associée à un accident vasculaire cérébral ou à d’autres affections touchant la circulation sanguine. Les symptômes comprennent des problèmes de réflexion et de raisonnement, de la confusion et des difficultés de concentration, similaires à ceux observés dans la maladie d’Alzheimer. Toutefois, contrairement à la maladie d’Alzheimer, où la perte de mémoire est généralement progressive, les personnes atteintes de démence vasculaire peuvent ne ressentir des problèmes de mémoire qu’après leur premier accident vasculaire cérébral.
La démence à corps de Lewy (DLB) est un trouble cérébral caractérisé par de graves changements d’humeur, de pensée et de comportement, similaires à ceux observés dans la maladie d’Alzheimer, mais sans la perte de mémoire typique. Elle a également tendance à progresser rapidement et à entraîner un déclin cognitif au fil du temps.
La maladie de Parkinson (MP) est un trouble dégénératif du système nerveux qui altère souvent les capacités motrices et l’élocution de la personne atteinte. Elle est due à la perte de neurones producteurs de dopamine dans le cerveau, localement appelé « noyau de Parkinson », ce qui entraîne une pénurie de dopamine, et provoque des symptômes, tels que la bradykinésie, la rigidité et le tremblement. Les principaux symptômes sont la lenteur asymétrique des mouvements, les tremblements au repos et la rigidité.
Pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé en termes de troubles cognitifs, une résidence spécialisée, comme Sheppard & James à Montréal, est une meilleure option. Cet établissement propose entre autres l’hébergement des personnes âgées semi-autonomes, ou souffrantes de troubles cognitifs légers, et la prise en charge de leur confort au quotidien.
Les causes des troubles cognitifs
Les troubles cognitifs peuvent être causés par un certain nombre de facteurs, notamment la génétique et les facteurs environnementaux. En effet, un traumatisme crânien ou une infection virale, peut être à l’origine de ces déclins cognitifs. La cause la plus courante est la maladie d’Alzheimer, qui représente 60 à 80 % des cas de démence chez les personnes âgées.
Parmi les autres causes des troubles cognitifs, citons les facteurs de risque vasculaires, tels que l’hypertension, le diabète sucré, l’hyperlipidémie, l’obésité, le tabagisme et la consommation d’alcool, la dépression, la maladie à corps de Lewy, la maladie de Huntington, la maladie de Parkinson, l’hydrocéphalie à pression normale (HPN), la sclérose en plaques (SEP), la paralysie supranucléaire progressive (PSP), les maladies à prions, telles que la maladie de Creutzfeldt-Jakob et la maladie d’Alzheimer.
Le risque peut être réduit en adoptant un mode de vie sain, comprenant une activité physique régulière, et une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes. Il est également important d’éviter l’exposition à des toxines, telles que la fumée de tabac. Celle-ci peut provoquer des lésions vasculaires interférant avec la circulation sanguine vers le cerveau, et peuvent accélérer le déclin cognitif.
Bref, il n’y a pas vraiment de traitement spécifique pour les troubles cognitifs chez les personnes âgées. Ces derniers ont seulement besoin de soutien permanent et de soins personnalisés pour faciliter leur quotidien. Toutefois, il est possible de réduire les risques de déclin cognitif, en pratiquant des activités physiques régulières, et en adoptant un régime alimentaire équilibré.
